L'amour donc. Il éclate à la « Une» de Paris Match qui publie cette semaine les photos « volées-­autorisées» de Polna et de l'élue de son cœur, Daniella, une jeune journaliste française de 20 ans, venue nous dit-on l'interviewer en 2002 et jamais repartie depuis. A défaut d'interview, l'hebdomadaire publie les pho­tos du couple, nu sous la douche ou se promenant ten­drement dans les allées de la maison du chanteur à Palm Desert, près de L.A.

Heureusement, Polnareff ne se départit pas, même sous la douche, de ses célèbres lunettes à monture blanche, créées en 1972 par Pierre Marly pour l'affiche à scandale de « Polanarévolution ».Cela permet d'identifier au premier coup d'œil l'éphèbe androgyne et frisé de jadis, transformé en sexagénaire bodybuildé à la crinière filasse.

« Il a gardé son génie de la mélodie»

L'attaché de presse parisien Fabien Lecoeuvre, chroniqueur et consultant pour de nombreuses émissions de télévision (1), a été (après Daniella) l'un des premiers à pouvoir approcher la star, fin août, dans sa retraite américaine, à l'occasion de la sortie d'un livre de la série « photo collector's » qui lui est consacré (2).

Joint au téléphone, il confirme l'excellente forme de Polnareff que l'on disait reclus, déprimé, bouffi et vieilli: « J'ai passé quinze jours là-bas et j'y ai trouvé un homme en pleine forme physique et intellectuelle. Il ne fume pas, ne boit pas, fait beaucoup d'exercice et sort peu, sauf avec Daniella pour dîner au restaurant ou chez des amis. Avec moi, il s'est montré ouvert, accueillant et chaleureux, avec la simplicité des géants. Mais surtout, il m'a paru extrêmement créatif, Tous les jours, après sa gym, il travaille dans son home studio à composer de nouvelles chansons .Les extraits que j'ai pu entendre sont superbes. Je peux vous dire que les fans ne seront pas déçus: Polnareff a gardé son génie de la mélodie ».

Un nouvel album, le premier en studio depuis « Kama Sutra» en 1989 (850000 exemplaires vendus), devrait être dans les bacs au printemps 2005, Il sera précédé le 23 novembre par la parution aux éditions Grasset d'une autobiographie : « Polnareff par Polnareff ».

Il n'est pourtant pas certain si l'on en croit Fabien Lecoeuvre, que l'artiste quitte sa retraite américaine pour venir promouvoir l'un ou l'autre en France. En revanche, si l'accueil est bon, une tournée de concerts le tenterait bien.